Départ pour notre première grande traversée et le vent est déjà contre nous mais très faible et la bourrique est mise en route pour passer le raz de Sein dans le tempo du courant.
Dernière vision de la Bretagne de jour de la presqu’ile de Crozon et nous ne verrons que les phares du raz de Sein.
Les vents les courants les rochers égalent passage obligé à la table à carte
La météo se gatte, tantôt beaucoup de vent, tantôt pas assez, petite pluie ou grosses pluies. Le moral remonte à l’occasion de couchers ou de levées de soleil sympas.
Après une nuit de vent et de pluie, qui voit-on, vers 8 heures, tout contre le hublot : le pioupiou de la veille (il a du passer la nuit sur l’échelle de bain à l’abri du vent derrière le bateau).
Le passager clandestin s’est finalement installé à l’intérieur, s’est réchauffé, à pris ses aises et, profitant d’un rayon de soleil, a été se ravitailler en insectes avec comme camp de base la cabine du bateau.
Une fois requinqué et à 2 ou 3 milles de la côte il nous à quitté vers 5 heure après avoir dit adieu sur l’épaule de Neels.
Nous avons participé au sauvetage d’un oiseau
pour cette fois, demain peut-être une sirène…
La tour d’Hercule est en vue, elle indique l’entrée de la baie de la Corogne, ça y est nous sommes en Espagne. Pas fâchés d’arriver après quatre jours de vent irrégulier et d’humidité. Vivement les alizés.
Ce soir pousse-pied au resto. Bienvenidos a España !
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