Et puis le vent forcit, et pas forcément dans la bonne direction, et puis le courant devient pas ami du tout, puis la pluie...
Un truc : si l'eau est salée, c'est qu'elle vient d'en bas...enfin d'en bas...
Une fois le courant dans le bon sens, le vent va bien puis s’arrête, mauvais bougre. Le reste au moteur, mais il ne pleut pas, on sèche, le moteur aussi un peu, mais on a un super mécano à bord...
On arrive de nuit dans l'Aber Wrac'h et nous découvrons, après un peu de récupération, un phénomène météorologique inconnu de nous jusqu'alors : la bruine de beau temps.
Je ne rigole pas, nous sommes bien dans l'anticyclone, 1025 hp pour les spécialistes, et il bruine, ou crachine, une demi heure par heure! Bref, la Bretagne que j'aime et que j'attendais depuis ce pays de fous qu'est le Cotentin : l'humidité t'apprend l'humilité.
Passage dans un bar du pays des abers, il faut s'humecter, c'est raccord avec la météo, ici les gens craignent moins l'eau. Il paraîtrai que cela fait même passer le mal de dos.
Demain décollage à sept heures, passer le Four avec le courant. Je donne les heures pour les envieux de l'année sabbatique : un an de vacances mais la montre au poignet et pire que les 3 huit, les 8 trois, de quarts...
Ca, c'est pour d'autres spécialistes: les spécialisés...c'est le bateau de l'association du Père Jaouen. (moi j'ai toujours flippé les "charismatiques", mais j'ai toujours été impressionné par "ceux qui font".)
A bientôt j'espère, de Camaret, passage un peu obligé entre les abers et un autre pays de fous : le pays bigouden (Dominique ou Louise, si on vous rapporte mes propos...chez vous il ne bruine que trente minutes!)
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