Sauvetage d’un pioupiou ou Camaret La Corogne

Départ pour notre première grande traversée et le vent est déjà contre nous mais très faible et la bourrique est mise en route pour passer le raz de Sein dans le tempo du courant.

 Dernière vision de la Bretagne de jour de la presqu’ile de Crozon et nous ne verrons que les phares du raz de Sein.

Les vents les courants les rochers égalent passage obligé à la table à carte

La météo se gatte, tantôt beaucoup de vent, tantôt pas assez, petite pluie ou grosses pluies. Le moral remonte à l’occasion de couchers ou de levées de soleil sympas.

 La veille de notre arrivée nous apercevons un oiseau pas du tout marin style moineau de Paris à plus de 150 km de la côte, curieux. Nous ne lui donnons pas beaucoup de chances de survie entre les goélands et les crabes…

 Après une nuit de vent et de pluie, qui voit-on, vers 8 heures, tout contre le hublot : le pioupiou de la veille (il a du passer la nuit sur l’échelle de bain à l’abri du vent derrière le bateau).

Le passager clandestin s’est finalement installé à l’intérieur, s’est réchauffé, à pris ses aises et, profitant d’un rayon de soleil, a été se ravitailler en insectes avec comme camp de base la cabine du bateau.

 Une fois requinqué et à 2 ou 3 milles de la côte il nous à quitté vers 5 heure après avoir dit adieu sur l’épaule de Neels.

Nous avons participé au sauvetage d’un oiseau
pour cette fois, demain peut-être une sirène…

La tour d’Hercule est en vue, elle indique l’entrée de la baie de la Corogne, ça y est nous sommes en Espagne. Pas fâchés d’arriver après quatre jours de vent irrégulier et d’humidité. Vivement  les alizés.

Ce soir pousse-pied au resto. Bienvenidos a España !

Tête ou bout du monde?

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Nous voici « donc » à Camaret, bout de notre monde, ou son début, cela dépend du point de vue.

Une sortie de l’Aber Wrac’h dans le brouillard (de beau temps !), du courant et des cailloux, on ne voit pas plus loin que deux longueurs de notre bateau : vive le GPS et le radar ! On peut être critique de la technologie et l’apprécier dans les moments critiques.

phare du Four, que l'on est content...de voir

Vers midi le la brume se lève, sur pas de vent mais la mer est belle, et une bonne visibilité est appréciable pour passer le four, la pointe St Mathieu…

Bref une nav’ au moteur sur la pointe ouest de la Bretagne, mais j’en connais qui l’ont fait presqu’entière, sur un beau First pourtant. Donc on prend, on ne se plaint pas. On profite d’une belle journée où on peut enlever les cirés, chausser les lunettes de soleil, un avant gout de se qui nous attend plus tard, de ce que l’on va chercher.

On peut quand même sortir un peu les voiles en fin d’après midi, c’est quand même cela qu’on préfère, et arriver à Camaret, et y passer la journée, sentant un espoir météo à venir. 

fort Vauban, résistant héroïque aux rosbifs

 

Consultation de la météo, reconsultation de la météo : une fenêtre possible pour l’Espagne. Demain on parachève les courses, le plein de gasoil, un peu de couture et c’est parti, vraiment parti vers le sud.  Vers le sud !!!

enfin en bretagne

Depuis Cherbourg, gérer le vent, pas sympa, le courant sympas 6 heures sur 12, et les précipitations...Bon passage du raz Blanchard, belle descente de nuit entre Guernesey et Sark, on arrive près des Héauts de Bréhat, tout va bien.

 Et puis le vent forcit, et pas forcément dans la bonne direction, et puis le courant devient pas ami du tout, puis la pluie...

Un truc : si l'eau est salée, c'est qu'elle vient d'en bas...enfin d'en bas...

Bref nous voilà revenus au même endroit en fin de journée qu'en début d'après midi. La plaisance doit rester plaisante, allons nous reposer dans la rivière du Trieux, désolé pour le copains de Lézardrieux qu'on a pas pu  saluer, entre minuit et sept heures...

Une fois le courant dans le bon sens, le vent va bien puis s’arrête, mauvais bougre. Le reste au moteur, mais il ne pleut pas, on sèche, le moteur aussi un peu, mais on a un super mécano à bord...
On arrive de nuit dans l'Aber Wrac'h et nous découvrons, après un peu de récupération, un phénomène météorologique inconnu de nous jusqu'alors : la bruine de beau temps.

Je ne rigole pas, nous sommes bien dans l'anticyclone, 1025 hp pour les spécialistes, et il bruine, ou crachine, une demi heure par heure! Bref, la Bretagne que j'aime et que j'attendais depuis ce pays de fous qu'est le Cotentin : l'humidité t'apprend l'humilité.
Passage dans un bar du pays des abers, il faut s'humecter, c'est raccord avec la météo, ici les gens craignent moins l'eau. Il paraîtrai que cela fait même passer le mal de dos.
Demain décollage à sept heures, passer le Four avec le courant. Je donne les heures pour les envieux de l'année sabbatique : un an de vacances mais la montre au poignet et pire que les 3 huit, les 8 trois, de quarts...

Ca, c'est pour d'autres spécialistes:  les spécialisés...c'est le bateau de l'association du Père Jaouen. (moi j'ai toujours flippé les "charismatiques", mais j'ai toujours été impressionné par "ceux qui font".)

A bientôt j'espère, de Camaret, passage un peu obligé entre les abers et un autre pays de fous : le pays bigouden (Dominique ou Louise, si on vous rapporte mes propos...chez vous il ne bruine que trente minutes!)

faux départ

lundi et toujours pas la balise
du coup elle sera livrée dans l'aber vrac'h et la météo n'est pas du tout favorable pour la traversée
à part la balise le bateau est au top
nous attendons avec impatience une fenêtre plus maniable, peut-être mercredi

premier jour

La première étape a été longue Carentan/Cherbourg en 22 heures vent fort dans le nez et courant contraire le tout saupoudré de mal de mer et de panne moteur et pour comble de malheur la balise n'est pas au rendez-vous. Nous espérons le livreur demain samedi ou au pire lundi .

 tenue d'automne, mais l'été revient dès le mois prochain

St Marcouf, une île du sud...Cotentin

Nous avons levé l'ancre!

Le grand départ est enfin arrivé. Nous avons levé l'ancre ce midi et nos amis et femme sont venus au port nous dire au revoir. C’est donc heureux mais le cœur gros que nous faisons Cap vers le port de Cherbourg pour récupérer notre balise. 
Arrivée prévue vers minuit. Arrivée prévue vers minuit.

Le départ de Carentan est prévu le mercredi 11 septembre vers midi si nous sommes fins prêts

Départ imminent septembre 2013!

Après 2 ans de préparation, nous voilà fins prêts à appareiller...Notre date de départ vous sera communiquée prochainement.